[Avant-projet pour l'aménagement paysager de la place...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRPTL0146 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique Rencontré à New York par l'intermédiaire de l'association for "Partners for livable places", Terry Schnadelbach, paysagiste new-yorkais, est tombé amoureux de Lyon. Partners, une association pour la renaissance des centres-ville, est destiné à créer un réseau de compétences dans le monde pour aider les villes à s'identifier. Elle privilégie également le partenariat public-privé en posant le postulat suivant : l'intérêt d'un développement est évident et les entreprises doivent y participer. Jacques Moulinier, l'adjoint à l'urbanisme de la ville de Lyon, explique que Lyon a des efforts à faire pour développer ses espaces verts. Tout naturellement, les édiles se sont tournés vers Terry Schnadelbach, rencontré par l'intermédiaire d'Odile Burnot, une architecte de Chambéry qui a participé à la réalisation du centre culturel français de Robert Reichen à Central Park. Presque tombé amoureux de la ville, Terry Schnadelbach a sauté sur l'occasion pour en tirer partie. Concrétiser l'image de la ville avec "ses deux fleuves, sa gastronomie et ses gens", explique le paysagiste américain. Presque une vision idyllique du paysage lyonnais dont est absent toute espèce de lyonnaiserie. En deux visites dans la ville, il a pris conscience de l'importance des fleuves dans la vie de la cité. Et s'est vu confier deux missions. L'aménagement paysager des berges de la Saône, entre le pont Kitchener et le port Rambaud, et celui de la gare des Brotteaux, réhabilitée en salle des ventes et restaurant. Sur les berges du bord de Saône, il s'agit de retrouver la vocation déambulatoire du fleuve. "La Saône est le premier et l'unique cours d'eau. Quand on voit Lyon, on pense Rhône. Mais la Saône est une rivière unique", explique-t-il. Dissertant à perte de vue sur les différences entre les deux cours d'eau. L'un aux rives minérales, l'autre aux berges architecturales. La Saône, dans le projet présenté dont la version définitive devrait être élaborée en mars 1989, sera conçue comme une grande promenade, du pont Kitchener au port Rambaud. Avec pour objectif final de faire de la zone du confluent le pendant du parc de la Tête-d'Or au sud de Lyon. Mais pour Terry Schnadelbach, la finalité de ce travail est un échange. Entre Lyon et New York. Recevoir aux USA des techniciens de l'aménagement urbain de la ville de Lyon pour leur faire découvrir les projets new-yorkais d'espaces publics. L'aménagement paysager, Terry Schnadelbach en a fait sa spécialité outre-atlantique, en développant la technique de plantation en faible profondeur de terre. Trente centimètres lui suffisent pour implanter des arbres de grande hauteur. Autre raison pour le paysagiste américain de se sentir à l'aise à Lyon, la référence à Tony Garnier. On en trouvera l'illustration dans la projet de terrasse du restaurant "Le Gourmandin" dans la nouvelle gare des Brotteaux. Une tonnelle metallique pour abriter les clients sur toute la longueur. Référence outre-atlantique aussi. Dans le Queens, un quartier de New York, Terry Schnadelbach travaille avec Clarence Stein. "Un Tony Garnie! américain par sa conception de la ville" sur un projet immobilier de deux mille appartements en copropriété. Spécialisé dans l'aménagement urbain, Terry Schnadelbach travaille actuellement [en 1988] à New York sur le design d'un parc paysager entre le Rockfeller center et le Radio City hall. Une réalisation en plein centre de Manhattan où la gageure est de réaliser la connexion entre le métro et les galeries commerçantes. Dans ses ouvrages, Terry Schnadelbach a également conçu les nouveaux aménagements de Flushing Meadow et de l'université de Princeton dans le New Jersey. Source : "Lyon vu de New-York" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 21 décembre 1988, p.5.

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